Après le tsunami de la rupture : soigner son chagrin d’amour

 

« Alors ça y est toi et moi c’est terminé ! »

 

Cette phrase tourne en boucle, comment soigner son chagrin d’amour ? j’ai mal ! L’hallali la mort de notre histoire est annoncée, affichée, « C’est fini », « je te quitte », « je ne t’aime plus ». Ces mots tant redoutés qui glacent le sang sont tombés comme un verdict. Une réalité, ma réalité ! Et j’ai mal, j’ai mal à en mourir ! Tout à basculé, tout le confirme, que je le veuille ou non, le point final est là, bien concret et malgré mes pleurs, mes supplications, mes cris et autres tentatives pour vaincre ce terrible maelstrom il va falloir me rendre à l’évidence ma vie est par terre, toutes mes raisons de vivre n’existent plus : je dois accepter l’inacceptable : ‘NOUS’ ne sera plus ! Je voudrais tant arrêter d’avoir mal, arrêter de l’aimer ! Je veux soigner ce chagrin d’amour qui me ronge.

L’avenir n’existe plus !

 

Lorsqu’on touche le fond lorsque comme un boxeur sur un ring on est KO la solitude et l’abandon deviennent nos seuls et uniques compagnons.

Bon ok le tableau bien que très réaliste et à dessein  fortement noirci  est une réalité qui existe concrètement après la dévastation que l’on vit avec ses tripes. Tout notre corps semble exprimer des douleurs si profondes que jamais avant tout cela nous n’aurions pu imaginer tellement cela fait mal.

Le challenge de notre boxeur sera après avoir cicatrisé toutes ces blessures, de remonter sur le ring.

Après une rupture amoureuse toutes ces blessures existent, mais il va aussi falloir soigner son abandon, sa culpabilité ses frustrations et toute une véritable cohorte de ressentis des plus inconfortables ! L’avenir semble bouché, sans perspective de bonheur. Et pourtant….

Après chaque rupture amoureuse, qui rappelons-le sont toutes à dénominateurs communs mais pour autant toutes absolument différentes il va falloir surmonter ces épreuves.

La bonne nouvelle c’est que rien n’est insurmontable.

 

Chacune ou chacun d’entre nous vont emprunter des voies différentes pour arrêter d’avoir mal, pour arrêter de souffrir:

• • Pour certaines ce sera la multiplication des appels au secours et le ralliement des copines et potes en tous genres. La recherche des repères en cette période est très importante car le tsunami ayant déjà tout ravagé on a besoin afin de recouvrer un minimum de sérénité de ces points d’ancrages.
  • Il est également important de garder les liens sociaux, faire du sport, continuer à élargir son cercle d’amis : toutes les pistes sont bonnes pour ne pas vivre cette solitude imposée qui fait si mal.
  • Une piste intéressante est celle de l’écriture : dans notre époque de soit disant communications il est regrettable de constater que sorti de quelques habituels SMS, l’écriture est bien trop souvent mise de côté. Pourtant après les ravages occasionnés après une rupture, écrire n’est pas qu’un dérivatif, cela peut s’avérer un véritable plus. Peu importe si la sémantique ou la mise en forme n’est pas au RDV et si clairement vous n’obtiendrez pas le prochain Pulitzer, on s’en fiche ! Jeter des mots sur des feuilles ou mieux encore s’offrir un joli carnet est thérapeutique.

• Bien évidement que s’adresser à un ou une professionnelle est un énorme plus. Choisir une thérapie brève, comme du coaching amoureux ou des séances d’EMDR (Eye-Movement Desensitization and Reprocessing, ou Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires.) les professionnels sont des aides et peuvent être des béquilles très utiles.
• Et pourquoi pas les relations éphémères ? les relations sans lendemain ou encore les relations à orientation purement sexuelles sont des relations sans engagement affectif majeur. et après tout il n’y a rien de meilleur pour le moral que de séduire à nouveau

Bien sûr il existe autant de pistes qu’il peut y avoir de ruptures différentes et parfois les moyens pour arrêter de souffrir semblent, vu de l’extérieur pour le moins étranges… j’ai envie de dire, peu importe. Ces étapes importantes sont avec le temps des passages obligatoires qui sont aussi un moyen de plus avoir à rechercher l’approbation des gens qui nous entourent.

Après les tsunamis ce qu’il faut principalement c’est du temps :

 

Du temps  pour déblayer les décombres et tous les stigmates de l’horreur vécues…les blessures de la vie sont des apprentissages, elles permettent d’évoluer, de mûrir et de se retrouver. Une introspection est une des clefs pour reprendre les rênes de son existence et entamer une « nouvelle » vie à reconstruire

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